Postcolonial Ibsen: Judith Thompson’s Hedda Gabler (1991)

Authors

  • Penny Farfan

DOI:

https://doi.org/10.29173/scancan12

Abstract

RÉSUMÉ: Cet essai étudie comment, dans sa double fonction d’adapteur et de metteur en scène lors de la réalisation de Hedda Gabler de Henrik Ibsen, présenté au Shaw Festival en 1991, la dramaturge canadienne Judith Thompson imprime sa marque d’auteur à une « pièce de femme » canonique, oeuvre du « père » du drame moderne et qui, dans une certaine mesure, traite de l’impossibilité de l’écriture et de l’autorité au féminin. Néanmoins, en situant une femme auteur canadienne postcoloniale dans un contexte où les perspectives critiques postcoloniales sur la culture canadienne ne représentent pas un intérêt primordial, la production de Hedda Gabler au Shaw par Thompson ne s’affirme pas seulement comme la lutte d’une écrivaine pour proposer une vision féministe moderne de la pièce classique d’Ibsen, mais comme le combat d’une femme écrivain pour faire entendre sa voix dans un contexte théâtral canadien encore dominé par des normes culturelles colonialistes.

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Published

2006-12-01

How to Cite

Farfan, P. (2006). Postcolonial Ibsen: Judith Thompson’s Hedda Gabler (1991). Scandinavian-Canadian Studies, 16, 88–99. https://doi.org/10.29173/scancan12