Le volume 21 des Études scandinaves au Canada/Scandinavian-Canadian Studies marque le début d’une nouvelle étape dans l’évolution de la revue. Pour la première
fois, nous présentons dans notre « Table des matières », la catégorie Éditions et Traductions. Le déclencheur immédiat de cette évolution a été la présentation par Alaric Hall,
Steven D.P. Richardson et Haukur Þorgeirsson de « Sigrgarðs saga frækna: A normalised text, translation, and introduction » [Sigrgarðs saga frækna : Un texte normalisé, traduction et introduction]. Toutefois, ce changement dépend
de façon plus importante de l’entrée de la revue
dans le monde de l’édition électronique. Ainsi, bien que la revue demeure disponible
en version papier par le processus d’impression-sur-demande, sa réalisation primaire
a pris la forme d’un texte virtuel publié en ligne. Cela signifie que nous sommes
en mesure d’inclure des présentations plus longues que celles généralement acceptées
par les revues et que nous sommes également en mesure de produire des éditions et
des traductions dans des formats parallèles, que ce soit sous forme de colonnes ou
de pages renvoyant l’une à l’autre. La présente traduction emploie ces deux stratégies,
soit des colonnes dans son format PDF et des pages renvoyant l’une à l’autre dans
son format de fichier HTML.
Nous espérons que l’inclusion d’Éditions et Traductions fournira aux auteurs un site de référence pour les traductions et les éditions, un
site qui rendra largement accessibles des textes qui pourraient sinon croupir dans
l’ombre, non édités ou non traduits - ou tout simplement non publiés. Sigrgarðs saga frækna, un court fornaldarsaga, est tout à faire le genre de texte qui aurait pu chercher en vain une publication
scientifique; il y a cependant beaucoup d’autres textes potentiellement intéressant
que nous tenons à présenter aux lecteurs.
Bien que nous ayons publié la rubrique Articles de synthèse auparavant, il est peut-être
utile de souligner notre volonté – illustrée par le présent volume – d’inclure des
travaux publiés dans cette rubrique. Parfois, ceux-ci impliqueront des discussions
concernant divers ouvrages reliés entre eux, mais il se peut aussi qu’une analyse
s’intéresse à une étude plus longue et plus approfondie des questions soulevées par
un livre en particulier.
Avec ce volume, nous sommes passés à un système de « publication avec roulement »,
C’est-à-dire que les travaux soumis seront publiés sur le site internet dès qu’ils
atteindront leur forme finale. Ils seront publiés au sein d’un volume lorsqu’un volume
sera complet. À ce moment-là, ils obtiendront leur pagination finale et seront disponibles
en format papier par l’impression-sur-demande. Nous espérons que des volumes sortiront
chaque année.
Le volume 21 est mon dernier en tant que rédacteur en chef des Études scandinaves au Canada. Cette note me donne l’occasion de remercier ceux qui ont fait de mon mandat une
expérience d’une telle pertinence. En particulier, je tiens à distinguer et à faire
l’éloge de Martin Holmes du département d’informatique et des sciences humaines de
l’Université de Victoria. Il a établi les protocoles électroniques auxquels nous adhérons
et mis en place presque l’intégrité du codage ayant généré les volumes produits au
cours de mon mandat. Le respect de la norme TEI (Text Encoding Initiative) est le
modèle de référence en termes de publication journalistique. Martin a à la fois insisté
sur et rendu possible le fait que nous nous conformions à cette norme. Nous sommes
reconnaissants envers le département d’informatique et des sciences humaines d’avoir
permis à Martin de nous prendre sous son aile.
Je tiens aussi à remercier ma collègue Helga Thorson qui m’a rejoint en tant que Rédactrice
adjointe lors du volume 18. Elle a été la meilleure des collaboratrices sur ce projet.
Je suis ravi qu’elle ait accepté de devenir la prochaine rédactrice en chef de cette
revue. Natalie van Deusen de l’Université de l’Alberta se joindra à elle en tant que
Rédactrice adjointe, et apportera à la revue sa propre expertise dans la préparation
d’éditions électroniques se conformant à la norme TEI, une raison supplémentaire de
notre évolution vers la publication de tels textes.
Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude envers les nombreux collaborateurs et critiques
sans qui il n’y aurait pas d’Études scandinaves au Canada. Leur générosité et leur patience ne devraient pas passer inaperçues; non plus que
je ne devrais oublier le soutien du Comité de rédaction, nous avons grandement apprécié
leurs conseils. Nous comptons bien sûr sur le soutien de l’Association pour l’avancement
des études scandinaves au Canada, à qui la revue appartient, et d’Access Copyright,
qui a nous fourni du soutien financier au cours des années.
John Tucker,
Department of English,
University of Victoria