Études scandinaves au Canada / Scandinavian-Canadian Studies est la publication officielle de l’Association pour l’avancement des études scandinaves
(AAESC) au Canada. Après deux fascinants volumes publiés sous la direction d’invités
et axés sur des sujets spécifiques — « Migration, exil et diaspora dans la région
nordique », édité par Ann Barkve en 2018, et « La réception moderne de la saga médiévale
des frères jurés (Fóstbræðra saga) », édité par Dustin Geeraert en 2019 —, le volume 27
représente et célèbre une diversité
de sujets, d’approches et de formats.
Depuis la publication d’une édition et traduction de la saga Sigrgarðs saga frækna il y a sept ans, les Études scandinaves au Canada sont fières de publier de nouvelles
éditions et traductions et de les rendre facilement accessibles à leur lectorat. Le
volume 27 poursuit cette tradition en incluant une traduction de la saga Jarlmanns og Hermanns, présentée par Philip Lavender et traduite par Philip Lavender, Alaric Hall, Garry
Harrop, Védís Ragnheiðardóttir et les membres du groupe de lecture en vieux norois
[Old Norse Reading Group], organisé par l’université de Leeds.
Cette traduction est suivie d’un essai d’Allison Wolf, lauréate 2018 du Gurli Aagaard
Woods Undergraduate Publication Award [Prix Gurli Aagaard Woods pour les publications
de premier cycle] de l’AAESC. Étudiante à l’Université du Manitoba à l’époque, l’essai
d’Allison Wolf
sur Loki en tant que figure liminale représente un exemple de l’intéressant travail
et des interprétations créatives de nos étudiants. Merci à Christopher Crocker pour
cette nomination et nos sincères félicitations à Allison Wolf pour ce merveilleux
accomplissement. Le volume se tourne ensuite vers la littérature plus contemporaine
avec un article de John Lingard sur Den orolige mannen (2013) [L’homme perturbé] de Henning Mankell et une comparaison transculturelle de
Juliane Egerer sur Og sådan blev det (2013) [Et c’est ainsi] de Maren Uthaug et Medicine Walk (2014) [balade médicinale] de Richard Wagamese. Ces articles sont suivis d’un nombre
record de critiques de
livres, seize au total, sur un large éventail de publications récentes.
J’aimerais terminer cette note de la rédaction en remerciant sincèrement et de tout
cœur toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce volume :
le comité de rédaction de la revue pour ses conseils et suggestions sans faille, les
critiques littéraires qui nous aident à maintenir la haute qualité de la revue et
tous les auteurs et critiques dont le travail intellectuellement stimulant est inclus
dans ce volume. En outre, nous remercions tout particulièrement Valérie Duro pour
ses traductions françaises, Martin Holmes pour avoir veillé à ce que les versions
en ligne et imprimées de la revue soient correctement codées et Natalie van Deusen
pour son engagement durable en tant que rédactrice des critiques de livres. Au cœur
de la pandémie de la Covid 19, je réalise également que d’innombrables autres personnes,
dont beaucoup que je ne vois jamais, jouent également un rôle dans la revue, notamment
mes collègues des services d’impression de l’UVic, les employés de la librairie de
l’UVic qui gèrent les achats d’impression à la demande et les nombreux employés des
services postaux ici et à l’étranger qui s’assurent que les exemplaires physiques
de la revue atteignent leur destination dans le monde entier.
Selon les mots du Dr Bonnie Henry, l’agente de santé provinciale de la Colombie-Britannique
au Canada, «C’est le moment pour nous de demeurer gentil, calme et en sécurité» [Notre
traduction]. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne santé, gentillesse
aimante et beaucoup de bonheur en ces temps chaotiques.
Helga Thorson,
University of Victoria