SCANDINAVIAN-CANADIAN STUDIES/ÉTUDES SCANDINAVES AU CANADA
Vol. 23 (2016) pp.13-14.

Title: “Note de la rédaction”

Author: Helga Thorson
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Marked up by
Martin Holmes
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Editor/Rédacteur
Helga Thorson University of Victoria
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Book Review Editor/Rédactrice des comptes rendus
Natalie M. Van Deusen University of Alberta
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Technical Editor
Martin Holmes University of Victoria

Marked up to be included in the Scandinavian-Canadian Studies Journal
Source(s): Thorson, Helga. 2015-2016. Note de la rédaction. Scandinavian-Canadian Studies Journal / Études scandinaves au Canada 23: 13-14.
Languages used in the text:
  • Canadian English (en_thorson)
  • Québecois (fr_thorson)
Text classification:
Keywords:
editorial
  • MDH: set up document framework 19th July 2016

“Note de la rédaction”

Helga Thorson

Études scandinaves au Canada/Scandinavian-Canadian Studies est une revue interdisciplinaire visant à promouvoir la recherche au Canada à propos de la Scandinavie et des pays nordiques. Le volume 23 illustre bien cette interdisciplinarité, avec des articles issus d’un éventail de disciplines, incluant l’archéologie, les études culturelles, l’histoire et la littérature.
Il y a deux ans, l’Association pour l’avancement des études scandinaves au Canada [Association for the Advancement of Scandinavian Studies in Canada] a mis en place deux nouveaux prix de publication : le prix Gurli Aagaard Woods de publication pour étudiant de premier cycle [undergraduate] et le Prix Marna Feldt de publication pour diplômé [graduate]. Je suis heureuse d’annoncer que le prix inaugural Gurli Aagaard Woods a été décerné en 2016 à Amanda Gilmore pour son article « Les arbres en tant que thème central dans la mythologie et la culture nordique : Un point de vue archéologique ». En tant que rédactrice en chef de la revue, je suis ravie de publier cet article exceptionnel d’une étudiante de premier cycle, et j’encourage les enseignants à continuer à envoyer des candidatures pour les deux prix de publication à l’avenir. C’est un grand plaisir d’être en mesure de publier les travaux de nouveaux chercheurs. Aux côtés de l’article d’Amanda Gilmore, ce volume comprend cinq articles supplémentaires. En examinant les traversées frontalières nordiques, la contribution de Silke Reeploeg à la revue examine les liens culturels et économiques du 18e siècle entre les pays nordiques, y compris le Canada. Elle est suivie par une section spéciale sur le thème des « Réponses nordiques à l’Holocauste et la Seconde Guerre mondiale ».
La section thématique spéciale incluse ici rassemble une nouvelle érudition au sujet de l’Holocauste et de la Seconde Guerre mondiale dans une perspective multidisciplinaire et multirégionale. Historiquement, chacun des pays nordiques occupèrent une position politique unique au cours des années de guerre : le Danemark et la Norvège furent envahis et occupés par l’Allemagne nazie; L’Islande et les îles Féroé furent envahies et occupées par la Grande-Bretagne, les troupes américaines prenant en mains la défense de l’Islande, peu après; La Finlande collabora avec l’Allemagne nazie; et la Suède clama sa neutralité. La persécution, la déportation et l’assassinat des Juifs différaient également dans chaque emplacement. Dans les années d’après-guerre, la façon dont chaque pays confronta et présenta son passé, varia également. Les récits de résistance, par exemple, continuent de faire partie de l’image nationale de nombreux pays nordiques, le plus connu d’entre eux étant la fuite des Juifs danois en bateau vers la Suède et le travail du diplomate suédois Raoul Wallenberg. De récentes bourses et projets commémoratifs ont commencé à remettre en questions certains des récits bien rangés qui s’étaient développés dans les décennies ayant suivi la guerre, en soulignant les échecs à accepter des réfugiés juifs fuyant d’autres pays ou les ambiguïtés de la collaboration sous l’occupation. Cette section thématique spéciale continue cette importante recherche : Robert Delong examine la langage utilisé en référence à la fuite des Juifs danois vers la Suède en 1943; Klas-Göran Karlsson détaille comment l’Holocauste et la Seconde Guerre mondiale ont gagné en importance en tant que «points de repère historiques cruciaux» en Suède dans les années 1990; Daisy Neijmann enquête sur la représentation du soldat d’occupation dans la fiction islandaise; et Antero Holmila et Jouni Tilli explorent les continuités, ruptures et débats dans la compréhension chez la Finlande de son rôle dans l’Holocauste et la Seconde Guerre mondiale. Vous remarquerez que, malheureusement, il n’y a aucune contribution au sujet de la Norvège dans cette section thématique. Je vous prie de ne pas considérer cela comme une lacune intentionnelle, mais plutôt comme une invitation faite aux chercheurs d’envoyer de nouvelles contributions dans ce domaine à la revue.
Dans le volume 21, le précédent rédacteur en chef de la revue, John Tucker, a mis en place une nouvelle initiative visant à inclure des éditions et traductions savantes dans la revue. Réalisant qu’il est souvent difficile de trouver des traductions de qualité accessibles aux étudiants, Études scandinaves au Canada/Scandinavian-Canadian Studies est une plateforme importante pour ces types de publications. Dans ce volume, nous avons l’insigne honneur d’inclure une traduction et adaptation moderne par Errol Durbach de Peer Gynt de Henrik Ibsen. Cette adaptation primée mêle le contexte norvégien d’Ibsen à un contexte canadien moderne d’une manière audacieuse et dynamique.
Le volume de la revue prend fin avec dix critiques de livres sur un éventail de sujets. Je voudrais saisir cette occasion pour remercier tous les auteurs et critiques de livres pour le temps et l’énergie qu’ils ont investis dans leurs soumissions. Je tiens également à remercier les membres du comité de rédaction, qui continuent gracieusement et avec sagesse à m’aider à prendre des décisions relativement à l’orientation future de la revue, ainsi que tous les éditeurs d’articles, qui veillent à ce que la qualité des publications demeure élevée. Un grand merci et « thank you » est aussi de mise pour Valérie Duro, notre traductrice en français. Enfin, et avant tout, je tiens à remercier Natalie Van Deusen, éditrice des critiques de livre de la revue, qui réunit infailliblement une grande variété de critiques de livres de qualité, et Martin Holmes, éditeur technique de la revue, qui gère tous les aspects techniques du processus d’édition. Ces deux collègues facilitent tant mon travail; Je ne saurais assez les remercier pour leur patience et leur collégialité.
 

Helga Thorson,
University of Victoria